Un circuit routier à l'école. . .

Etant instit' et passionné de circuits routiers, l'idée de monter un circuit à l'école a germé petit à petit . « Mais pourquoi faire ? Pour jouer ? »diront les mauvaises langues. En montant un circuit routier, on fait des maths, de la technologie, de la lecture, de l'expression écrite, de l'histoire et même des arts plastiques dans un esprit de plaisir. Développons :

Les maths : monter un « 4 voies » en s'approchant de l'égalité parfaite entre les voies demande des capacités mathématiques indéniables. Aborder les proportions, les échelles, la durée, les vitesses avec un tel support n'est plus aussi fastidieux que dans le manuel de maths.
La technologie : toutes les notions d'électricité vues à l'école primaire s'y retrouvent. Alimenter le circuit à l'aide de transformateurs, le fonctionnement du moteur électrique, montage de circuit en parallèle pour éclairer la piste et les décors environnants. N'oublions pas les engrenages : comment se comporte une voiture si l'on réduit ou augmente la taille de la couronne sur l'axe arrière ?
La lecture : le prétexte est tout trouver pour naviguer sur le Net et lire les sites traitant ce sujet par le biais d'un rallye-Internet.
L'expression écrite : Rédiger une notice explicative (texte injonctif, dans notre jargon !), un règlement de course de plusieurs équipes avec poules qualificatives, phases finales… n'est plus du ressort du jouet !!!
L'histoire : aborder le thème de l'histoire de l'automobile et des courses en particulier colle parfaitement au programme de CE2.
Les arts plastiques : Réaliser des maquettes de bâtiments et des décors floqués avec un souci d'esthétisme, C'est pas de l'art plastique. Rangeons la classique feuille de papier pour travailler en 3 dimensions.

Bien sûr, l'aboutissement du projet sera l'organisation d'une course concernant les 4 classes s'investissant dans le circuit routier. Le côté plaisir est un élément important de l'affaire. Allez, place aux étapes du projet , « Roulez, petits bolides ! » :