Ma Fazer 600

D'ailleurs, les B.D. du Joe Bar Team étaient là pour ne pas oublier les virolos, les arsouilles, et plans miteux sous la pluie, la grêle. Le secret espoir d'acquérir une moto était gravé là… là où ça palpite.

Octobre 2003 : une occas' se présente : ma future 600 me tend le guidon et ne demande qu'à avaler les km avec son fidèle serviteur. Le grand saut (à la banque) et je repars au guidon de cette Yam'. Vu sa couleur, j'ai l'impression de rouler sur l'or.

Ivan est tout content de servir de SDS (Sac De Sable) à son papa pour de petites chevauchées en duo.

Une petite touche perso s'imposait pour donner du caractère à la bêbête (au moins sur le plan esthétique, sans tomber dans la Jacky Touch'). Quelques accessoires look carbone (clignotants, écopes Ikyo à Pôchères, protection de Té de fourche et une feuille autocollante MAD pour refaire la déco autour des compteurs) suffisent. Un pot carbone Scorpion (position basse, trouvé à 1/2 prix sur eBay) est venu compléter mes accessoires

Côté protection : une paire de pare-carters (16 euros sur eBay) protègera la moto en cas de chute.

Côté puissance, la Fazer 98 est la mieux dotée des Fazer et le freinage puissant est issu de la YZF.

Par contre, au niveau de l'éclairage, une seule des 2 (petites) optiques à l'avant du carénage jouait son rôle en position code. Du coup, une petite modif' s'imposait : tirer un fil du faisceau électrique sous le réservoir jusqu'au culot de l'ampoule de plein phare (surtout qu'une 3ème lame métallique est là pour ça !). Ni une, ni deux et Zou ! Ma Faz' est désormais équipée d'un éclairage digne de ce nom : rouler la nuit est un vrai plaisir quand on distingue le bitume !

Au niveau des pneumatiques, je roule en Michelin Pilot Road en attendant le Pilot Power (plus tendre) à l'avant.

Après un permis passé en avril 1993 et une Yam' XJ 600 comme unique véhicule (!), l'achat d'une voiture s'imposait ; la famille s'agrandissait. Les balades en moto restèrent au placard durant 7 longues années.

Le RenoFéroce, contaminé par le virus du 2 roues, n'en restait là : un bruit de moto au feu voisin et le voilà qui se précipitait à la fenêtre pour admirer le démarrage d'Edouard Bracame.